D’Halloween à la fête de la Toussaint ou de Samaïn Le passage de la vie à la mort, de la vie après la mort…

Passage entre vie et mort

Le 31 octobre, il y a une fête que les enfants attendent, depuis quelques années, autant que l’arrivée du Grand Saint en décembre : Halloween… mais le 31 octobre, c’est aussi la veille d’un jour plus noir dans le cœur de certains. Une période qui réveille parfois une douleur, que l’on avait « soigneusement » calfeutrée, d’avoir perdu un ou plusieurs êtres chers.Cette nuit festive chez les enfants précédent la journée du 1er nombre ou comme le passage entre vie et mort…

Le saviez-vous ? La fête de la Toussaint se nommait aussi « Samaïn » chez les Celtes. La nuit du 31 octobre au 1er novembre symbolisait chez eux la fin d’une année et le début d’un nouveau cycle annuel. Un moment charnière dans le temps. C’était, en quelque sorte, le nouvel-an Celtes.

Le passage et le renouveau …

Pour le « pas-sage » de cette année, je vous propose une phrase clé d’|Isabelle Padovani|, pour nous permettre selon elle : « de nous synchroniser à l’énergie du temps de Samaïn », qui peut vous accompagner aujourd’hui et à laquelle vous pourrez vous relier, chaque fois où vous en aurez besoin…:
« En ce jour, je m’ouvre au renouveau en laissant partir l’ancien et en accueillant les changements inattendus qui me sont proposés par la Vie »

Je vous partage aussi un texte écrit par |Patricia Darré| qui pourra vous apporter, je l’espère, un doux réconfort pour traverser cette période sensible, délicate voire douloureuse pour certain(e)s :

« Voici donc la période tant redoutée pour ceux qui ont perdu un Être cher. La Toussaint, la « Samain » des Celtes qui y fêtaient l’ouverture des portes du Royaume des Morts pendant cette fameuse nuit qui correspondrait à celle du 31 octobre au 1er novembre. On dansait, mangeait et buvait avec les Âmes de ceux qui revenaient saluer leur famille et amis.
Se remet-on jamais de la perte de nos Aimés?
Ne sommes-nous pas d’éternels orphelins de cœur, après le départ de ceux qui furent les piliers de notre Vie?
Même si nous savons que la Vie continue après la mort , ne sommes-nous pas en quête permanente d’un signe, d’une voix, d’une vision qui nous seraient envoyés de l’Au-delà?

Je sais et je compatis vivement à cette souffrance et à ce besoin jamais rassasié, mais sachez, qu’ici bas, nous sommes aimés, regardés, considérés dans notre solitude et nos demandes incessantes d’être aidés.
Nos défunts nous envoient l’amour que nous leur fournissons , les prières que nous leur adressons, et jamais, jamais ils ne nous abandonnent.
Ce n’est pas parce que vous ne les voyez pas où ne les sentez pas, qu’ils ne sont pas reliés à votre cœur.
Séchez vos larmes et soyez en communion avec eux pendant ces jours de recueillement ou seul l’Amour doit régner.
L’Amour jamais ne s’éteint, c’est ce qu’ils nous disent.
Nous ne sommes, nous-mêmes, , pas immortels, et retrouvons toujours ceux qui ont donné du sens à notre existence, quand le jour venu, nous affrontons la grande Lumière. Vivez intensément, regardez autour de vous, et aimez, aidés de la force de vos chers défunts. Gardez toujours, force, courage et espoir. »

Qu’en est-il pour les enfants ?

Ce passage de la vie à la mort n’est pas non plus quelque chose d’évident à expliquer aux enfants. Nous ne savons pas toujours comment les accompagner au mieux lorsqu’ils y sont confrontés… déjà parce que, peut-être nous-mêmes, éprouvons certaines difficultés à appréhender cette réalité.
Je vous encourage, dès lors, à regarder ce magnifique « film/dessin animé », avec vos enfants pour avoir un regard différent sur la mort…: « Coco ». Cette semaine (de vacances) qui va commencer est, sans nul doute, un moment propice 😉

Enfin, n’oublions pas que même s’il est dur d’accepter parfois que la mort fasse partie de la vie, il est bon de se rappeler qu’elle n’est qu’un passage comme celui de la naissance… la vie est éternelle pour ceux que l’on a aimés, dont on se souvient et que l’on continue de faire vivre en nous, à travers nous…

Je terminerai donc par cette phrase, bien connue, de |Jean d’Ormesson|:
 » Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants… »
Douce fête de la Toussaint ou de Samaïn à vous et joyeux « Halloween »…

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Frédérique Henry
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